Libé : malgré des avancées, la salariée continue sa grève

Publié le par franzestedecitron

Ce week-end, des représentants du syndicat Filpac-CGT ont rencontré la direction de Libération pour évoquer le cas de Florence Cousin, une salariée du journal en grève de la faim.

Dans son communiqué, le syndicat, qui se félicite du "climat constructif d’écoute réciproque et de respect mutuel", annonce avoir obtenu "des propositions très acceptables":

"Le presque triplement des indemnités légales et conventionnelles de licenciement; le financement intégral, par Libération, d’une formation longue; et, surtout, l’engagement de poursuivre l’outplacement (recherche d’emploi) jusqu’à reclassement effectif."

Ceci n'étant que le "point de départ d’une négociation plus précise".

Le syndicat ajoute que "le choix éventuel de ne pas accepter la proposition raisonnable négociée avec la direction de Libération serait, désormais, sans issue. Il placerait, de toute façon, la situation de Florence Cousin hors des capacités de négociation de nos organisations syndicales".

C'est pourtant ce qu'a décidé de faire Florence Cousin, qui refuse toujours d'être licenciée du journal. Jointe par Rue89, elle n'a pas voulu s'exprimer.

Augustin Scalbert Rue89

http://www.rue89.com/2009/02/16/libe-malgre-des-avancees-la-salariee-continue-sa-greve

Publié dans presse4243

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trouve sur libe.fr<br /> «Libération» fait appel à la commission paritaire SPQN<br /> A NOS LECTEURS<br /> Depuis deux semaines, «Libération» tente de mettre fin à un conflit douloureux.<br /> <br /> Communiqué de la Direction de «Libération»<br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Dans un souci d’apaisement, Libération a décidé de faire appel à la commission paritaire en présence des éditeurs du syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), et de la représentation syndicale.<br /> Depuis deux semaines, Libération tente de mettre fin à un conflit douloureux.<br /> Le journal a été obligé de se séparer d’une salariée. Dans le strict respect de la Loi, il lui a proposé une indemnité qui triple les indemnités légales, une formation longue, et une cellule de reclassement qui poursuive ses efforts jusqu’au reclassement effectif de la salariée.<br /> Malgré de nombreuses propositions, Libération constate que le journal continue de subir les pressions d’une minorité syndicale extérieure à l’entreprise; hier une manifestation a eu lieu dans les locaux de Libération, une autre était en cours ce mardi à la mi-journée. Cette minorité syndicale, appartenant pour l’essentiel au syndicat des Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne (NMPP), n’est pas concernée par un conflit interne à Libération.<br /> Pour rappel, des représentants du syndicat des NMPP ont tenté mercredi 18 février, contre l’avis de la fédération CGT, d’imposer la réintégration de la salariée. Samedi matin 21 février, cette petite minorité syndicale, extérieure à l’entreprise, avait bloqué par la force la parution du journal, alors même qu’un accord avait été signé par la direction à l’issue de négociations avec la fédération CGT du Livre, après de multiples discussions et tentatives de compromis avec la salariée. Cette action de force remet en question le principe même de la liberté de publier et contredit tous les principes qui régissent notre profession. Si elle devait se prolonger, elle mettrait évidemment en danger le journal.<br /> Les syndicats de Libération avaient appelé à un débrayage le 9 février qui n’a pas été suivi, puis à une assemblée générale qui s’est révélée peu suivie. Ils ont enfin organisé un vote le jeudi 12 février sur un mot d’ordre de grève. Sur 259 personnes, seules 46 se sont prononcées pour cette grève qui, en conséquence, n’a pas eu lieu.<br /> Pendant ces événements, la salariée a entamé une grève de la faim dans les locaux du journal.<br /> Le journal met tout en œuvre pour protéger la salariée, dont la santé exige un suivi médical permanent, et pour lui assurer un réel avenir professionnel.<br />  <br />
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COMMISSION MEDIATION PROFESSIONNELLE<br /> Le 26 février 2009, le président du Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale, Francis Morel, son directeur des affaires sociales, Jean-Pierre Guérin, et Frédéric Ranchet, représentant les éditeurs, ont reçu et entendu les représentants de Libération, de la FILPAC-CGT, d'lnfo'com et du SGLCE. Un accord a été trouvé<br />
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