Filpac: le sens de notre présence à Metz le 31 octobre (Républicain Lorrain)
Les états généraux de la presse sont officiellement organisés pour la sortir de la crise. Il s’agit bien, pour la Filpac Cgt, de développer la presse quotidienne, de multiplier ses titres, d’utiliser les fonds des investisseurs dans ce sens.
Les récentes disparitions d’éditions locales et leur regroupement en Lorraine, la fusion-absorption de titres, leur disparition prévue dans les groupes Est Républicain (EBRA) et Crédit Mutuel (L’Alsace Le Républicain Lorrain) montrent qu’une orientation dangereuse est suivie :
- Suppression et regroupement de 3 éditions locales au Républicain Lorrain ;
- Disparition de deux titres dans les Vosges, L’Est Républicain et La Liberté de l’Est, pour un énigmatique Vosges Matin (sous-titré La Liberté de l’Est – L’Est Républicain) ;
- Fusion officiellement envisagée du Bien Public (Dijon) et du Journal de Saône-et-Loire (Chalon) ;
- Tendance lourde à la centralisation des titres de l’Est par la perspective de pages communes, donc à terme un risque de journal unique.
Cette orientation a fait la preuve de son caractère néfaste pour la presse : ces fusions et disparitions de titres quotidiens ont été accumulées ces dernières années pour amener l’information écrite dans son état de pauvreté actuelle. Parallèlement, l’effectif salarié a fondu de façon considérable, ce qui n’a pas fait vendre un journal de plus.
La Filpac CGT, avec ses syndicats et ses délégués, estime que :
· Le groupe Est Républicain - Ebra, le groupe de presse Crédit Mutuel engagent leur responsabilité dans l’avenir de la presse. Il ne s’agit pas de réduire l’espace rédactionnel mais le développer, fournir au lecteur une offre éditoriale réelle. Une orientation nouvelle doit être renégociée pour que la presse quotidienne retrouve le chemin de son expansion.
· L’informatique est désormais sous le contrôle d’Euro Information, une société extérieure, filiale du Crédit Mutuel. La volonté d’agir comme groupe centralisé est établie. Donc, la Filpac Cgt est fondée de vouloir porter les revendications à cette échelle. Le statut juridique des titres est une chose, l’informatisation centralisée est un fait qui implique un cadre global de négociations. La numérisation généralisée peut être une aubaine, servir au développement des titres et offrir de nouveaux métiers. Elle peut tout aussi bien servir de grande faucheuse contre l’emploi.
La Filpac CGT dira à Metz que rien de bon pour la presse ne peut sortir, où que ce soit, sans négociation, concertation, prise en compte de l’expertise syndicale. Que ce soit dans les états généraux ou en Lorraine.
Les récentes disparitions d’éditions locales et leur regroupement en Lorraine, la fusion-absorption de titres, leur disparition prévue dans les groupes Est Républicain (EBRA) et Crédit Mutuel (L’Alsace Le Républicain Lorrain) montrent qu’une orientation dangereuse est suivie :
- Suppression et regroupement de 3 éditions locales au Républicain Lorrain ;
- Disparition de deux titres dans les Vosges, L’Est Républicain et La Liberté de l’Est, pour un énigmatique Vosges Matin (sous-titré La Liberté de l’Est – L’Est Républicain) ;
- Fusion officiellement envisagée du Bien Public (Dijon) et du Journal de Saône-et-Loire (Chalon) ;
- Tendance lourde à la centralisation des titres de l’Est par la perspective de pages communes, donc à terme un risque de journal unique.
Cette orientation a fait la preuve de son caractère néfaste pour la presse : ces fusions et disparitions de titres quotidiens ont été accumulées ces dernières années pour amener l’information écrite dans son état de pauvreté actuelle. Parallèlement, l’effectif salarié a fondu de façon considérable, ce qui n’a pas fait vendre un journal de plus.
La Filpac CGT, avec ses syndicats et ses délégués, estime que :
· Le groupe Est Républicain - Ebra, le groupe de presse Crédit Mutuel engagent leur responsabilité dans l’avenir de la presse. Il ne s’agit pas de réduire l’espace rédactionnel mais le développer, fournir au lecteur une offre éditoriale réelle. Une orientation nouvelle doit être renégociée pour que la presse quotidienne retrouve le chemin de son expansion.
· L’informatique est désormais sous le contrôle d’Euro Information, une société extérieure, filiale du Crédit Mutuel. La volonté d’agir comme groupe centralisé est établie. Donc, la Filpac Cgt est fondée de vouloir porter les revendications à cette échelle. Le statut juridique des titres est une chose, l’informatisation centralisée est un fait qui implique un cadre global de négociations. La numérisation généralisée peut être une aubaine, servir au développement des titres et offrir de nouveaux métiers. Elle peut tout aussi bien servir de grande faucheuse contre l’emploi.
La Filpac CGT dira à Metz que rien de bon pour la presse ne peut sortir, où que ce soit, sans négociation, concertation, prise en compte de l’expertise syndicale. Que ce soit dans les états généraux ou en Lorraine.