Risque de licenciements secs au Progrès, absent des kiosques

Publié le par lebramentombe

SAINT-ETIENNE (AFP) - 27/12/2007 14h35

Les quotidiens Le Progrès et La Tribune-Le Progrès ne sont pas parus jeudi en raison d'une grève des rotativistes de Chassieu (Rhône), à la suite d'un projet de suppression de postes, a-t-on appris de source syndicale.

 Les deux quotidiens sont absents des kiosques des cinq départements (Haute-Loire, Loire, Rhône, Ain, Jura) de leur zone de diffusion après un nouveau mouvement social provoqué par une intersyndicale CGT-CFDT-FO-CGC des techniciens de Chassieu.

 C'était la première fois que l'imprimerie de Chassieu devait fabriquer La Tribune-Le Progrès, après la fermeture de l'imprimerie stéphanoise du groupe Ebra.

 Face à ce durcissement, qui intervient une semaine après un précédent conflit social, la direction évoque des "licenciements secs" pour procéder aux départs prévus. 

Les syndicats exigent pour les salariés du groupe une prime de 1.000 euros, cinq points d'augmentation d'indice représentant une augmentation mensuelle de 90 euros, ainsi que la généralisation des chèques restaurants.

 Pour faire pression, ils ont une nouvelle fois refusé mercredi de signer le Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) et le Plan de modernisation sociale (PMS) du groupe Progrès négociés depuis plusieurs mois avec leur direction.

A cause des intempéries qui ont touché l'est de la France, Gérard Colin, président du groupe Progrès et directeur général d'Est-Bourgogne-Rhône-Alpes (Ebra), contrôlé par l'Est Républicain et le Crédit Mutuel, n'a pas pu être présent, mercredi après-midi, à la réunion de négociation avec les organisations syndicales, a-t-on précisé.

 Il leur a transmis un document, dont l'AFP a obtenu une copie, dans lequel il déclare qu'"à défaut des signatures nécessaires à l'entrée en vigueur du PSE (...), la direction sera dans l'obligation d'envisager de réaliser les départs prévus non plus dans le cadre du volontariat mais dans le cadre de +licenciements secs+".

 Quelque 200 départs sont programmés sur le millier de salariés du groupe Progrès, qui devrait enregistrer une dizaine de millions d'euros de pertes en 2007 (contre 6,7 millions en 2006).

 www.tv5.org

Publié dans presse4243

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